Être licencié est généralement une situation difficile à vivre et à accepter. Le chômage laisse entrevoir sur le coup des perspectives d’avenir incertaines, la crainte du lendemain, et tout cela peut susciter un manque de confiance en soi. Le licenciement n’est pourtant pas la fin de tout, et il faut savoir se ressaisir afin de le voir plutôt comme une nouvelle chance de rebondir.
Digérer et accepter la réalité du licenciement
La plupart des travailleurs passent plus de la moitié de leur temps à leur lieu de travail. En être définitivement séparé suite à un licenciement n’est pas chose facile, car cela peut créer un grand dépaysement, une désorientation difficile à encaisser.
Pour certains spécialistes, il est bon dans ces cas-là de laisser libre cours à ses émotions, de se mettre comme en convalescence et de prendre du repos. Il faut parfois prendre un peu de temps pour soi afin de se remettre d’un licenciement, comme on le ferait pour un deuil. Le fait d’en parler et d’expliquer son ressenti est tout à fait indiqué, même si cette démarche doit toujours s’accompagner d’un désir d’aller de l’avant et d’explorer un autre métier si nécessaire.
Réfléchir à une perspective et en parler aux proches
La vie ne s’arrête pas après un licenciement, et c’est une chose qu’il est important de bien comprendre. Après avoir veillé à se défendre autant que possible lors de l’entretien préalable de licenciement et pris toutes les mesures juridiques utiles pour négocier une bonne indemnisation, il est temps de passer à autre chose.
Les perspectives sont nombreuses lorsqu’il s’agit de savoir se recaser avec un autre emploi. La première idée qui peut venir à l’esprit est de se référer à Pôle Emploi, une aide institutionnelle dédiée à la recherche d’emploi. L’indemnité de chômage, lorsqu’elle est accessible, est également une option rassurante, quoique non-définitive pour le travailleur licencié.
Il faut aussi penser à l’entrepreneuriat ou au travail en indépendant, surtout si le domaine dans lequel on évolue peut être facilement effectué à distance. Il y a également la possibilité de changer radicalement d’activité professionnelle pour s’adapter à un autre métier jugé accessible.
II n’est pas utile de cacher son licenciement à ses proches, puisque cela ne ferait que développer un sentiment de culpabilité. Des explications existent, et il est bon de savoir les fournir aux proches sans avoir tendance à trop se justifier. Les licenciements arrivent à bien d’autres personnes, car cela fait partie des finalités possibles d’un emploi. Les causes de licenciement n’en sont pas moins variées : désaccords avec le supérieur, mauvaise passe et défaut de productivité, injustice, faute de la part de l’employé.
Lorsque les proches comprennent qu’il y a des options et peut être-même des solutions à court terme, ils s’inquiètent moins et sont plus susceptibles d’adopter une posture d’encouragement plutôt que d’inquiétude permanente.
Enfin, le licenciement devrait surtout ouvrir la réflexion sur les nouvelles attitudes à adopter dans le monde professionnel, mais il doit aussi être considéré comme un réaménagement forcé et pouvant être salutaire. Durant le chômage, il est bon de chercher à travailler à nouveau, mais tout en gardant un mode de vie sain : en faisant du sport par exemple, en ayant des moments de loisir, tout en étudiant très sérieusement les perspectives d’avenir.
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